Horiyoshi III - « Ryuki Mysterious Dragon » Texte : TD /Visuels : ©Tattoo Life
Tout passionné de tatouage sera ravi d’acquérir ce livre. Non seulement car Horiyoshi III en est l'auteur mais surtout parce qu'il en a dessiné les 250 motifs qui nous permettent d'admirer les corps sinueux des Ryuki, ces dragons japonais mystérieux, issus des légendes traditionnelles. Ce somptueux livre publié par Tattoo Life avec une couverture rigide a pour unique but de rassembler les dessins de Ryuki du maître Horiyoshi III. Le maitre de l'Irezumi a dessiné un univers entier inspiré par ces mythes japonais, en faisant la part belle aux traditions et symboles. Ces dragons sur papier reviennent à la vie dans une version des plus maîtrisées.
En Japonais Ryu signifie dragon et Ki : « extraordinaire », créatures mystiques. Ce live vaut donc la peine afin de mieux découvrir la culture tattoo japonaise. Intarissable source d'inspiration, c'est aussi un joli ouvrage à mettre dans votre étagère, comme tout passionné qui voudrait se faire encrer d'un motif oriental. Nouvel ouvrage, avec une couverture cartonnée, il a aussi été pensé pour les professionnels du tatouage. Au travers de ces pages, le lecteur sera immergé dans le monde magique des dragons Ryu. https://www.tattoolifestore.com/ryuki-mysterious-dragons-by-horiyoshi-3.html Ryuki Mysterious Dragons by Horioshi III 99 € SKU ttlfbook-0024
Flash fest 2018 – Une première ! Visuels ©Franz Vézien Tattoo Flash Fest est un nouveau concept de convention, à plus petite échelle, initié par le fabuleux Stef Ness (Lucky Electric, Strasbourg). La thématique du flash est ici revisitée par de nombreux artistes nationaux et internationaux. Petit plus et pas des moindres, découvrez l'exposition déjà initiée depuis le 31 janvier et ce jusqu'au 3 mars seulement avant la convention de juin et son week-end fête foraine.
De l'art sur les murs à l'art sur la peau, il n'y a qu'un pas. Strasbourg, initie de plus en plus de projets étonnants. On découvre donc depuis quelques semaines déjà des flashs d'artistes tatoueurs, à se faire encrer en juin prochain. Les flashs exposés à la galerie et studio Lucky Electric, seront donc proposés sur peau, lors de la convention du 16 et 17 juin prochain. L'évènement se complète d'un Horror Show, une collection de modelages et d'assemblages de mécaniques baroques par le tatoueur et artiste Fred Laverne. Inquiétants personnages, Freaks sur toiles, font partie de son cabinet de curiosités. Il est aussi rejoint par Sacha Lehne, tatoueur émérite strasbourgeois. Le tatoueur présente plus d'une trentaine d'œuvres sur toute l'iconographie du tatouage traditionnel électrique. Une passion, dévotion ultime qui rend hommage à l'héritage légué par certains artistes du passé. Une vision atypique, brutale et personnelle de l'artiste désormais propriétaire de Tiger City à Oslo. Enfin une trentaine d'artistes locaux sont aussi réunis sous le titre de Hell's Ass afin de poursuivre ce petit musée des horreurs : démons, sorcellerie, pop et étrange : le tout sur des sabots de bois !
D'ici le mois de juin, il faudra marquer cette date du 16 et 17 juin, d'une croix rouge dans votre calendrier. Le Tattoo Flash Fest s'associera également au Wounded Carnivale le temps d'un week-end. Une parenthèse enchantée afin de découvrir et de s'émerveiller devant une fête foraine d'antan. La troupe installe son camp de fortune dans le parc du centre culturel Marcel Marceau à Neudorf, le 16 et 17 juin, de 10h à 20h. Bien sûr il y a aura de quoi satisfaire petits et grands, attractions, caramel et barbe à papa. INFORMATIONS : Tattoo Flash N'Artwork. L'exposition du 31 janvier au 3 mars 2018. Détails : https://www.facebook.com/events/127619384680300/ TATTOO FLASH FEST les 16 et 17 juin au Centre Culturel Marcel Marceau à Neudorf. 10h à 20h http://tattoo-convention-strasbourg.com/ The Wounded Carnivale ou sur le site : www.lunamoka.com
Upside Down Fanzine Quand tatoueurs et tatoués ne font plus qu'un Texte Tiphaine Deraison Visuels : ©Upside Down fanzine Rédactrice et photographe à la fois pour le magazine en ligne anglais Things & Ink mais aussi pour le célèbre magazine Tattoo Life, Ilaria a créé Upside Down Fanzine, une jolie et esthétique petite revue centrée sur l'expérience tattoo du point de vue de 22 artistes internationaux.
Ce nouveau projet indépendant nait de la créativité d'un seul esprit tombé amoureux du tattoo il y a de cela plusieurs années. « Un tatouage peut se définir comme un artisanat, un art , mais malheureusement aussi une tendance ou un style. Mais pourtant mes tatouages font partie de mes choix et je les ai toujours fait très sérieusement, même quand j'ai décidé de me faire tatouer soudainement sans aucune raison apparente ». Aujourd'hui, peut-être qu'un tatouage ne dure pas pour toujours mais le souvenir de son expérience, lui reste. » confie l'auteure. Les tatouages font ainsi partie d'un acte d'intimité profond que l'on découvre dans ce petit magazine. On peut dire qu'Ilaria a sorti quelque chose d'assez unique en son genre. Une fenêtre ouverte aussi sur l'intimité de ces tatoueurs dans leur relation au tatouage. Très personnel, le but était de parler avant tout de tatouage sur leur propre peau. Chaque histoire ou chemin a son importance et chacune révèle un point de vue personnel dans la démarche de se faire tatouer.
Au delà du digital, des « j’aime » et des réseaux sociaux cette jolie revue bien mise en forme pourra se trouver facilement une place toute particulière sur votre étagère. La passion avant les tendances, c'est un peu le maître mot de cette passionnée, Upside Down est un projet complet pour partager. L'objet comprend une couverture sérigraphiée et un beau sticker créé par Electric Martina pour l'occasion. Le tout est disponible en ligne. http://upsidedownzine.bigcartel.com/ And follow the updates here, using the hashtag #upsidedownzine: https://www.instagram.com/ilariapauletti/
Tattooist of Auschwitz : un livre révèle l'histoire vrai du tatoueur d'Auschwitz En 1942, Lale Sokolov, était le tatoueur d'Auschwitz. Juif slovaque, il encre des milliers de juifs dans ce camp de la mort. Un jour, il tatoue une jeune juive dont il tombe amoureux. Ecrit par l'australienne Heather Morris, « The Tattooist of Auschwitz » est un roman basé sur la l'histoire vraie de Lale Sokolov. Né Ludwig Eisenberg, déporté en 1942, il devient le tatoueur d'Auschwitz après que son prédécesseur un français nommé Pepan, le prend sous son aile et lui propose ce moyen de survie. Le livre se base sur des années d'interviews conduites par l'auteure avant la mort de Lale en 2006. 95 % du livre reprend des faits réels et raconte sa survie jour après jour et surtout son histoire d'amour avec Gita, sa femme. Comme l'explique le journal The Guardian, quelques mois après son arrivée à Auschwitz, Lale rencontre Gita : « J'ai tatoué son numéro sur le bras gauche et elle a encré le sien dans mon cœur », dit-il face à la caméra d'Heather. Il lui tatoue ce numéro d'identification : 32902 sur le bras, comme il le fait sur chacun des milliers d'hommes, femmes et enfants destinés aux travaux forcés et aux chambres à gaz. Agés de seulement 25 ans, dans ces temps où la mort règne tout autour d'eux, Lale et Gita tombent amoureux. Un amour interdit et surtout qu'ils pensent sans avenir. Contre toute attente ; ils survivent.
En 1945, à la libération d'Auschwitz – Birkenau par les Soviets, Lale et Gita émigrent en Australie. Ils s'installent à Melbourne où ils ont eu un fils : Gary. Il faudra plus d'un demi-siècle à Lale et la mort de sa femme pour raconter cette rencontre. Rongé par la culpabilité du survivant, il ne voudra parler qu'à quelqu'un de totalement éloigné de l'Holocauste et qui ne soit pas de confession juive car son ultime regret, il le confie a été : tous ceux qu'il n'a pas pu sauver. Décédé en 2006, Lale était le tatoueur désigné d'Auschwitz par les SS. « Le saviez-vous ? » avance-t-il à Heather, lorsqu'ils débutent leurs entretiens. En pleines ténèbres, l'une des plus horribles marque de toute l'histoire du XX ème siècle révèle une profonde histoire d'amour. https://www.facebook.com/bonnierpublishingau/videos/749675898490223/
TATOUAGES SACRÉS Dans cet ouvrage « Tatouages Sacrés » aux remarquables photographies, l'auteur s'interroge de savoir qui sont les maîtres tatoueurs encrant le Sak Yant et leurs tatoués mais aussi le fonctionnement réel de ces Sak Yant. Cette enquête menée pendant trois ans, on apprend entre autres que ces tatouages qui auraient un caractère magique, sont répandus dans tous les pays bouddhistes d'Asie du Sud Est. Portés par une longue tradition, ils porteraient chance ou protégeraient des balles. L'auteure spécialisée dans l'anthropologie met en lumière ces tatouages amulettes, comme pouvant agir tels de véritables placebos. Tous les symboles, souvent issus de la religion Bouddhiste, sont décryptés, leurs versions, leurs représentations mais aussi les croyances associées. Plus que des dessins, les Yantras ou Mantras, représentent une syllabe, un mot ou une abréviation que l'on retrouve dans les petits carrés du Yant à neuf pics par exemple.
Une enquête auprès des maitres du Sak Yant s'appuyant sur des domaines allant de la psychologie à la médecine et en passant par l'art. Le Sak Yant, devenu si populaire aux yeux des célébrités d'Hollywood est aussi une partie de l'histoire et de la culture devenue accessible. Les 244 photographies et dessins illustrent des exemples de tatouages traditionnels sacrés dans le monde. TATOUAGES SACRES de Thaïlande, Cambodge, Laos et Myanmar Un tatouage peut-il changer votre vie ? Isabel Azevedo Drouyer, photos : René Drouyer