Dans l’horreur des camps de concentration de la Seconde guerre mondiale, l’utilisation du tatouage pour marquer les Juifs est une pratique connue. En revanche, on sait peu de choses de ceux qui tatouaient les prisonniers. Ils étaient pourtant plusieurs à officier dans le camps d’Auschwitz. En 2003, la journaliste australienne Heather Morris a recueilli l’histoire de l’un d’entre eux, Lale Sokolov, survivant de l’Holocauste, qui a accepté de partager ses souvenirs des presque trois années passées dans le camps. Pendant trois ans, la journaliste a ainsi rassemblé ses mémoires dont elle s’est servie, avec l’accord de Sokolov, pour ce roman historique. Devenu un best-seller mondial, traduit dans 48 langues, il raconte l’histoire vraie d’un homme et d’une femme, deux Juifs slovaques, qui trouvent l’amour au cœur de l’enfer. « Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l’entrée du camp d’Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C’est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu’il marque à jamais. Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d’une noirceur infinie. Ils savent d’emblée qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Dans cette prison où l’on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n’y a pas de place pour l’amour. Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita: un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble. » Le tatoueur d’Auschwitz - Heather Morris - Poche - 256 pages - 7,90€