De la fameuse ville de Busan, en Corée du Sud, Baki pris place dans un discret studio dédié au tattoo et nommé OTS. Largement inspiré par l’art, les traditions et histoires issus du vieux folklore Japonais, Baki puise dans ces larges et infinies possibilités et sort quelque chose de frais et de nouveau avec passion, amour et dévotion. Le résultat est simplement trop bon… et totalement assumé! Passons un p’tit moment dans le monde de Baki. Enjoy!
- Baki, peux tu brièvement te présenter aux lecteurs de Inkers?
Salut tout le monde! Mon nom est Baki et je suis un tattoo artist basé en Corée du Sud. Je suis spécialisé dans le tatouage japonais.
- Peux tu aussi présenter les autres artistes tatoueurs qui travaillent avec toi à OTS, votre studio?
Ma famille consiste en QSUN, qui est quand à lui spécialisé dans les filles Pin-Ups Coréennes, et Tay, qui lui est spécialisé dans le Black Japanese Tattoo.
- Qu’est ce qui t’a donner le désir de devenir tatoueur?
Je perdais de l’intérêt dans le travail régulier que j’exerçais à l’époque et je voulais passer à autre chose, faire quelque chose de nouveau. J’aime l’art, et je souhaitais m’orienter dans cette voie, c’est alors que j’ai commencé à me mettre à tatouer.
- Quand as tu commencé à bosser comme tatoueur, cela fait combien de temps maintenant? Quels ont été tes premiers pas dans le tatouage?
J’ai commencé dans le courant de l’année 2006. Je suis près de 16 années de tatouage maintenant. Après avoir connu une crise avec le travail que j'avais à l'époque, j’ai été initié au tattoo par une connaissance. Et maintenant, j’ai la chance de toujours travailler dans le même domaine que j'aime tant.
- Comme non peut le voir, il y a eu une énorme explosion concernant le tatouage en Corée du Sud, quand cela a-t-il commencé, qui étaient les personnes qui ont poussé le tatouage en Corée du Sud ?
Eh bien, cela va être basé sur ma propre opinion. Je crois que Yushi, un tatoueur de San Diego (Yusi Tattoo, Oyabun Tattoo, San Diego, USA) a eut une grosse influence sur ce qui se passe au niveau tatouage ici en Corée du Sud.
- Il y a quelques années, il était très rare, et aussi dangereux, d'être tatoueur en Corée, qu'en est-il aujourd'hui ? Comment le peuple Coréen et les autorités voient le tatouage ? L'acceptent-ils ?
Je crois que le tatouage est de plus en plus accepté par notre société. Croyez-le ou non, beaucoup de gens, même à l'époque, ont toujours rêvé de devenir tatoueur. Mais savoir que c'était autrefois tabou dans notre société, c'est ce qui empêchait les gens de poursuivre leurs rêves. Ce tabou existe toujours, de la part des personnes qui font partie de l'ancienne génération - non seulement en Corée, mais aussi dans des endroits comme les États-Unis. Par conséquent, je pense que lorsque nous vieillirons et que nous serons considérés comme faisant partie de l'ancienne génération, la majorité des gens auront un état d'esprit différent à propos des tatouages. Plus orienté vers un état d'esprit positif.
- Vous êtes quelques tatoueurs dans ton pays ? Peux-tu nous dire combien de studios de tatouage sont ouverts en Corée du Sud et qui sont les bons et importants tatoueurs Coréens ?
Oh, il y en a beaucoup. Les tatouages et les tatoueurs sont toujours illégaux ici en Corée, il y a donc beaucoup de gens qui travaillent dans la scène underground. De plus, il y a vraiment trop de gens qui sont bons ici, donc pas de commentaire de ma part. Hahaha!
- Comment est la ville où tu vis, quel genre d'endroit est-ce?
Je vis actuellement dans une ville appelée Busan en Corée du Sud. Elle est située dans la région sud de mon pays. C'est incroyable ici. Il y a la mer à proximité, les gens sont formidables et la nourriture est excellente aussi.
- Il y a beaucoup d'influences japonaises dans ton travail ? Pourquoi?
Quand j'ai commencé à tatouer, il n'y avait pas beaucoup de canaux de médias sociaux comme Instagram ou Facebook, où je pouvais trouver des références en fonction de mon objectif. J'ai fini par regarder des magazines qui décrivaient beaucoup de tatouages Jjaponais. J'ai donc naturellement adopté le style Japonais.
- Utilises-tu également des idées de la culture, de l'art et du folklore Coréens dans tes tatouages ?
Bien sûr! Je crois que les avis de mes clients sont les plus importants. S'ils veulent inclure des thèmes basés sur le Coréen, je les applique à mon travail.
- Y a-t-il en Corée le même folklore comme le yokai, le bakemono, le mononoke et ainsi de suite… comme dans la culture et l'art japonais ?
Ils ne sont pas tous pareils. La Corée a ses propres interprétations de personnages qui font partie de notre propre folklore. Cependant, je pense que les versions japonaises des personnages et des histoires sont meilleures. Prends par exemple le dokkaebi coréen ou le gobelin coréen. Au Japon, on les appelle yokai. Les yokai japonais ont plus d'histoires et de versions de fond que les dokkaebi coréens.
- Quel genre de tatouages aimes-tu faire en premier, les petits et moyens ou les grands ? Et pourquoi?
J'aime d'abord travailler avec des tatouages de taille moyenne. Bien que je fasse des tatouages de petite taille, je trouve que commencer par la gamme de taille moyenne peut inclure plus d'expressions. Et plus le tatouage est grand, plus je peux y contribuer.
- Quels sont les tatoueurs que tu aimes le plus, des pays étrangers aux tatoueurs coréens ?
Il y en a trop! Hahaha! Je dirais que la majorité des artistes que j'admire se trouvent en dehors de la Corée. Mon préféré est Ichibay du Japon!!
- Votre studio de tatouage n'est pas un street tattoo shop, c'était votre choix ou parce que trop difficile ou trop cher d'ouvrir un street shop ?
Même aujourd'hui, le tatouage est toujours illégal ici en Corée, donc on doit travailler discrètement. Notre studio, OTS, est assez discret, mais notre clientèle y accède assez facilement. C'est un endroit agréable, et c'est un endroit où nous pouvons nous concentrer pleinement sur notre travail.
- As-tu voyagé dans d'autres pays ? Lesquels? Quels pays et lieux souhaiterais-tu visiter ?
Oui! J'ai été en Europe ! L'Italie et la Suisse pour être exact. Cependant, depuis la pandémie, nous limitons les endroits où nous voyageons. Si je devais aller visiter un endroit, je souhaiterais visiter l'Australie ou l'Espagne.
- Merci beaucoup Baki! Voici la fin de l'interview, si tu veux rajouter quoi que ce soit, c’est à toi.
Je ne suis pas très bavard, pour être honnête, donc je vais être bref. Je souhaite à tous bonne santé et bonheur. ET MERCI BEAUCOUP! Insta: baki_ots
